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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 12/07/2022

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Fatiha Keloua Hachi

L'année 2022 sera donc celle de l'extension de la classe d'âge des bénéficiaires du pass culture. Ce dispositif a été présenté comme le chantier culturel prioritaire de la législature précédente, alors que 30 euros seront donnés aux jeunes de 17 ans, 20 euros aux jeunes de 15 ans et, demain peut-être, 10 euros aux jeunes âgés de 13 ou 14 ans. La somme est dérisoire, vous me l'accorderez. Pourtant, le pass est sous-utilisé et, lorsqu'il est utilisé, le crédit mis à disposition n'est pas totalement employé et les achats sont concentrés sur des objets culturels très restreints. Enfin, l'accès au pass est loin d'être simple. L'augmentation du nombre ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 27/07/2022

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Fatiha Keloua Hachi

À l'heure du Tour de France et de l'Euro de football féminins, comment comptez-vous mettre en lumière la pratique sportive féminine ? Il s'agit d'une politique publique qui me tient particulièrement à cœur. Alors que le sport représente un véritable levier d'émancipation pour les femmes et les filles, les stéréotypes de genre perdurent. Les écarts de rémunération, quant à eux, sont abyssaux : Neymar, le footballeur le mieux payé de France, gagne 110 fois plus que Kadidiatou Diani, la footballeuse la mieux rémunérée. Les filles restent également en marge des aides et des sponsors : seul 0,4 % du sponsoring sportif mondial est investi pour les ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 02/08/2022

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Fatiha Keloua Hachi

À la veille d'une rentrée qui s'annonce catastrophique, le pôle médico-social des établissements scolaires est lui aussi en grande souffrance. Au risque de la chaise de professeur vide, s'ajoute celui d'une absence totale d'accompagnement médical, psychologique ou social pour des milliers d'élèves. Nous nous inquiétons de la baisse dramatique des effectifs des personnels médico-sociaux qui conduit à une véritable pénurie, sans l'ombre d'une réponse concrète. Les chiffres pour mon département, la Seine-Saint-Denis, font froid dans le dos : fin 2021, cinquante postes d'infirmières scolaires n'étaient pas pourvus et vingt-deux établissements du second ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 14/09/2022

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 21/09/2022

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 21/09/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Madame la ministre, le 20 juillet, le groupe Socialistes et apparentés vous alertait sur la situation de centaines de jeunes étudiants diplômés de licence qui n'ont pas d'affectation en master. Notre courrier est resté sans réponse, et bon nombre d'entre eux sont toujours sans solution. Le 15 septembre, vous avez annoncé l'ouverture en 2023 d'une plateforme pour faciliter l'affectation en master. À quoi servira-t-elle si ni le nombre de places en master, ni les personnels, ni les moyens des universités n'augmentent ? Les inscriptions en licence n'ont cessé de croître ces dernières années : plus d'un million d'étudiants étaient inscrits en licence en 2021, ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 19/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

L'examen du PLF pour 2023 révèle les défaillances de la politique du Gouvernement en matière d'éducation scolaire. Loin des promesses réitérées de favoriser une nouvelle école inclusive et de garantir la présence d'un professeur devant chaque classe, c'est l'école de la pénurie qui perdure. Plus de 2 000 postes d'enseignants sont supprimés, dont 1 117 dans le premier degré et 481 en collèges et lycées. Nous demandons le rétablissement des équivalents temps plein (ETP) supprimés dans le public, pour préserver notre école républicaine. Alors qu'à la rentrée prochaine, les lycées accueilleront 10 000 élèves supplémentaires et que 8 000 postes ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Mon amendement porte sur le nombre d'AED et de CPE. Ils jouent un rôle essentiel au bon déroulement de la vie des élèves dans les établissements. Pourtant, depuis 2017, on compte 1 915 personnes d'éducation en moins, soit 1 300 AED et 400 CPE. Le recrutement de 100 CPE pour 2023 ne suffira pas à combler ces pertes. Nous souhaiterions revenir à l'effectif de 2017, soit une hausse de 2 518 AED et CPE.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Cet amendement vise à ouvrir des places de professeurs d'éducation physique et sportive (EPS) au Capeps 2023. Toutes les études convergent sur la baisse de la pratique du sport des jeunes générations et attestent du besoin de renforcer l'activité physique. Il est essentiel de renforcer l'EPS et le sport scolaire de la maternelle à l'université. L'expérimentation de deux heures supplémentaires d'EPS au collège nous semble aller dans le bon sens. Pourtant, les moyens ne sont pas donnés à l'Éducation nationale de promouvoir pleinement la pratique physique et sportive de tous ses élèves. Dans de nombreux établissements du second degré, il manque environ 10 ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Compte tenu des deux heures d'EPS supplémentaires dès 2023, le nombre de postes du Capeps 2023 sera insuffisant pour couvrir les besoins des établissements du second degré.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Notre amendement vise à amplifier les moyens alloués à la formation continue des enseignants du second degré. Le consensus est clair et partagé par l'OCDE, la Cour des comptes, le Sénat et l'Assemblée nationale : la formation continue des enseignants est un élément essentiel d'un système éducatif capable de répondre aux enjeux que rencontrent les enseignants et les élèves. Malheureusement, notre pays est loin derrière ses voisins européens sur cette question. Quand les professeurs suédois consacrent respectivement 104 heures chaque année à se former, les enseignants français n'y consacrent que 8 à 16 heures par an. Nos enseignants affirment ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Peu importe le montant : l'argent est le nerf de la guerre. Si les budgets alloués ne sont pas entièrement utilisés, c'est parce que les enseignants ne sont pas informés de leur droit – et leur devoir – de formation, que bloquent très souvent les établissements scolaires. Ce budget pourrait donc également être utilisé pour communiquer auprès des enseignants sur l'offre de formation.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Nous demandons l'augmentation des moyens alloués à la formation des enseignants du premier degré. La somme est moindre – 26 millions d'euros – car les enseignants sont un peu mieux formés dans le premier degré, en raison notamment des parcours obligatoires à distance du dispositif M@gistère. Toutefois, 76 % des enseignants du premier et du second degrés déclarent effectuer des tâches pour lesquelles ils auraient besoin de plus de formation.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Nous demandons une augmentation importante des moyens de la médecine scolaire. Nous donnons l'alerte par cet amendement sur la diminution continue des personnels de santé de l'Éducation nationale : depuis 2017, on compte 30 % de médecins et 11 % d'infirmiers en moins dans le milieu scolaire. Alors que la France ne compte qu'un médecin pour 12 572 élèves et un infirmier pour 1 300 élèves, les moyens alloués à la santé scolaire ne permettent pas de lutter contre les inégalités sociales de santé. Au-delà d'un plan de recrutement, il est indispensable de redonner de l'attractivité à ces métiers. Une forte revalorisation salariale permettrait un ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Monsieur le rapporteur, il me semble que vous faites une confusion entre le nombre de postes fléchés et le manque d'attractivité du métier. Je vous alerte d'une baisse du nombre de postes fléchés, ces derniers s'élevant à 843 postes pour la période 2021-2022 contre 1 020 postes en 2020-2021.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Notre amendement vise à corriger la baisse des bourses sur critères sociaux dans l'enseignement agricole. Les bourses sur critères sociaux voient leur budget diminuer de 4,6 millions d'euros en 2023. Ces bourses d'études et ces aides financières diverses sont destinées aux élèves dont les ressources familiales sont insuffisantes pour leur permettre d'entreprendre et de poursuivre des études. Il n'est pas acceptable de baisser ces crédits, sans qu'aucune justification ne soit donnée dans les « bleus » budgétaires, et encore moins en pleine crise énergétique. Nous demandons la revalorisation de ces aides sociales.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 20/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Cet amendement vise à rétablir les crédits des actions éducatives complémentaires aux enseignements, à hauteur de 1 million d'euros. Les crédits de ces actions éducatives culturelles et sportives diminuent de près de 1 million d'euros alors qu'elles sont essentielles à la vie de l'élève. À l'heure où la priorité affichée du Gouvernement en cette rentrée est d'accroître l'activité physique des élèves, nous ne comprenons pas cette baisse de crédits. Deux tiers des enfants de onze à dix-sept ans sont en situation préoccupante de santé avec plus de deux heures d'écran et moins de vingt minutes d'activité physique par jour. En quarante ans, les ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 25/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Je salue le travail de très grande qualité de Claudia Rouaux. Nous nous réjouissons de la hausse de 2,6 % des crédits de la politique sportive, hors Jeux olympiques et paralympiques. Le programme des équipements sportifs de proximité se poursuit. Le pass'sport est non seulement reconduit mais amélioré : il est élargi aux étudiants boursiers. Sa simplification a déjà permis une augmentation du taux de recours. Nous saluons ces progrès ; en 2019, notre groupe avait été le premier à proposer la création d'un tel dispositif. Toutefois, le pass'sport doit être considéré comme un outil de santé publique permettant la promotion de la pratique sportive pour ...

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 21/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Cet amendement souligne la nécessité d'un grand plan pour l'immobilier au sein des universités. Second poste budgétaire après la masse salariale, le patrimoine immobilier est un facteur stratégique de première importance pour l'insertion des universités dans leur territoire. L'État est majoritairement propriétaire des biens concernés : il en détient 82 %. Le financement de l'immobilier universitaire reste défaillant : le ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche estime à 7 milliards les coûts de réhabilitation en attente, dont 75 % en lien avec la transition énergétique et environnementale. Pour sa part, France Universités ...

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 21/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Cet amendement concerne plus spécifiquement les infrastructures sportives. Seul un étudiant sur cinq fait du sport dans le cadre d'une pratique universitaire, alors que les étudiants passent en moyenne huit heures par jour devant un écran. C'est un constat terrible, car on sait que rester assis sept heures augmente le risque de maladies cardiovasculaires de façon significative. L'entrée dans l'enseignement supérieur marque une rupture dans la pratique sportive chez les étudiants. Il est urgent de renforcer la place du sport à l'université, dans tous les cursus. C'est pourquoi nous réclamons un grand plan d'urgence pour les infrastructures sportives ...

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 21/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Il s'agit de financer le surcoût de l'énergie pour les universités dans le contexte exceptionnel que nous connaissons. France Universités a estimé ce surcoût à au moins 100 millions d'euros pour 2022, et il devrait être encore six fois plus élevé en 2023. Alors que l'actualité démontre que cela pourrait se traduire par la fermeture exceptionnelle de certaines universités, les députés socialistes et apparentés refusent que la vie universitaire soit affectée et que le surcoût soit indirectement supporté par les étudiants, qui se retrouveraient, de nouveau, en distanciel chez eux, dans des logements qu'on sait précaires et avec des factures ...

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 21/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Mon amendement est similaire à celui de M. Arenas puisqu'il vise à permettre aux étudiants, boursiers ou non, de manger une fois par jour à 1 euro, en quadruplant les crédits alloués à cette mesure, afin d'atteindre 200 millions d'euros. Les boursiers représentent seulement un quart des étudiants et la précarité touche tous les élèves, boursiers ou non. Pendant la période où le Gouvernement a mis en place cette mesure, le nombre de repas servis a été multiplié par cinq chaque semaine. Près de 178 000 étudiants non boursiers en ont bénéficié, contre 50 000 habituellement.

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 21/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Nous avions dénoncé la loi de programmation pour la recherche et proposé une autre trajectoire. À quand un budget qui atteigne 3 % du PIB, à quand une loi pluriannuelle pour la rénovation du bâti, à quand la compensation du coût de l'énergie ? Nous regrettons que le ticket de RU à 1 euro n'ait pas été voté et que le montant des bourses n'ait pas été rehaussé. Nous dénonçons la mauvaise utilisation de la CVEC, qui induit que les étudiants financent leurs activités sociales et culturelles. Pour toutes ces raisons, le groupe Socialistes et apparentés s'abstiendra.

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 09/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

C'est dans un contexte périlleux qu'intervient votre nomination à la tête de la RATP. Vous le savez, cette entreprise se trouve dans une situation particulièrement inquiétante : les usagers sont exaspérés par les temps d'attente toujours plus longs, tandis que les responsables syndicaux dénoncent de mauvaises conditions de travail. À cela s'ajoutent les Jeux olympiques et l'enjeu de l'ouverture à la concurrence. Le prochain PDG de la RATP devra donc marcher sur des œufs. Votre nomination intervient à peine trois mois après que vous avez remplacé M. Christophe Béchu à l'Afit France. Nous assistons à un véritable jeu de chaises musicales depuis le début ...

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Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire - Intervention le 26/10/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Le groupe Socialistes et apparentés se réjouit de la hausse de 2,6 % des crédits de la politique sportive, hors Jeux olympiques et paralympiques de 2024. En 2019, nous étions le premier groupe politique à proposer un Pass'sport. Nous saluons les améliorations portées par le PLF pour 2023, la simplification du dispositif et son élargissement aux étudiants boursiers. Cependant, le Pass'sport doit devenir un outil de santé publique permettant à tous de pratiquer un sport. C'est pourquoi nous soutenons l'universalisation du dispositif pour tous les jeunes de moins de 25 ans. Le groupe Socialistes et apparentés regrette la non-progression des crédits alloués au ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 23/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 16/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Notre groupe se réjouit de pouvoir à nouveau discuter du statut des accompagnantes d'enfants en situation de handicap au sein de cette commission. C'est à dessein que je parle d'accompagnantes et non d'accompagnants car cette profession compte 92 % de femmes, rémunérées en moyenne 760 euros par mois, ce qui est bien en dessous du seuil de pauvreté. Seules 2 % d'entre elles travaillent 35 heures par semaine, ce qui leur permet d'atteindre le Smic. Le constat ne varie pas depuis de longues années : mauvaises conditions de travail, statut précaire, temps partiel subi, formation lacunaire, enchaînement des postes dans plusieurs établissements, intégration ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 16/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Les amendements identiques reprennent la mesure votée en début d'année par l'Assemblée nationale dans le cadre de l'ordre du jour réservé du groupe Socialistes et apparentés. Notre proposition initiale était d'ailleurs beaucoup plus ambitieuse : Michèle Victory demandait la CDIsation immédiate des AESH. Notre position n'a pas changé : il n'y a aucune raison pour que ces employés de l'Éducation nationale doivent attendre trois ans avant de sortir de CDD précaires.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Plus que jamais, la condition étudiante est mauvaise. Un trop grand nombre de nos jeunes se trouvent dans des situations d'extrême précarité alimentaire, psychologique ou menstruelle, qui témoignent d'une faille considérable dans notre système éducatif et dans nos politiques de jeunesse. Pour le groupe Socialistes et apparentés, il faut trouver des pistes durables contre la précarité, avec des propositions structurelles. Si une allocation d'autonomie est une piste, elle ne doit laisser personne sur le côté – ni les étudiants internationaux, ni les jeunes en reprise d'études, ni ceux qui ne sont pas inscrits dans une formation. Pour les socialistes, ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/11/2022

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Fatiha Keloua Hachi

Je déplore l'ambiance qui règne dans cette commission. Lorsque quelqu'un prend la parole, la moindre des choses est de l'écouter. La tonalité générale est prescriptive et agressive. Il faut que la pression redescende. Voyez, rien qu'en ce moment, on rit, on se moque pendant que je parle ! Je suis déçue que ce débat n'aboutisse à aucune solution pour nos étudiants. Hier, j'ai déjeuné au Crous avec des étudiants de l'université de Bobigny à qui j'ai demandé qui peut payer 1 euro pour le repas et qui ne le peut pas. On m'a signalé que nombre de jeunes non boursiers en grande précarité se présentent au Crous mais ne parviennent pas à faire les ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 18/01/2023

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Vous avez fait un lapsus révélateur en parlant de votre proposition de loi : en effet, ce n'est désormais plus la mienne, et je suis défavorable à ces amendements.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi J'ai commencé à préparer cette proposition de loi il y a un an. Depuis septembre, j'ai effectué des déplacements et consulté des étudiants, des chercheurs, des associations et des agents du réseau des œuvres universitaires. Je les en remercie : ils m'ont permis de prendre la mesure d'un phénomène que j'ai vu croître ces dernières années dans le cadre du métier d'enseignante que j'exerçais jusqu'aux élections législatives et que je reprendrai par la suite. Ce texte est né du constat de la précarité alimentaire dont souffrent de nombreux étudiants. Selon les données recueillies par l'Observatoire national de la vie étudiante en 2021, 18 % des ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Comme vous l'avez rappelé, madame Brugnera, notre tarif social est unique en Europe. On ne peut pas effectuer des comparaisons, car les modèles sont totalement différents. Ainsi, les pays d'Europe du Nord – Danemark, Finlande ou Suède – n'ont pas de tarif social tel que celui des Crous, mais une allocation jeunes oscillant entre 600 et 800 euros par étudiant, décorrélée des ressources des parents. J'invite donc à se concentrer sur le modèle français. Madame Parmentier, vous avez souhaité en savoir plus sur les raisons pour lesquelles nous proposons un tarif unique. Le système actuel des bourses est inadéquat et désuet : il n'a fait l'objet d'aucune ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Je demande, par cet amendement, un engagement pluriannuel de l'État concernant le renforcement des moyens alloués au réseau des œuvres universitaires, afin de permettre le développement de l'offre de restauration, notamment dans les zones rurales et celles dépourvues de points de vente des Crous. Prenons l'exemple du restaurant universitaire de Bobigny, qui est situé en sous-sol et comporte un nombre de places très restreint : une file d'attente de quarante-cinq minutes se forme en raison de l'explosion du nombre d'étudiants, en médecine et en STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives –, qui le fréquentent. La programmation ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Vous avez raison, madame Brugnera, de souligner le caractère bloquant du foncier, mais l'objet de l'amendement est de nous éclairer sur l'état du parc des Crous, puis d'établir une programmation pluriannuelle.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Cet amendement va dans le sens d'une amélioration de la qualité nutritionnelle et environnementale des repas servis. Ayant moi-même déposé un amendement tendant à garantir une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans les Crous, j'émets un avis favorable.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi L'amendement AC19 vise à préciser la portée de l'article 1er : « Dans l'ensemble des sites de restauration et points de vente gérés ou agréés par les centres régionaux des œuvres universitaires, tout étudiant bénéficie deux fois par jour d'un repas dont le prix ne peut excéder 1 euro ». Cela ne concernera pas uniquement les restaurants universitaires au sens strict.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Le sous-amendement AC22 demande que le prix des repas servis ne puisse excéder 1 euro. Cette mention dans la loi n'est pas problématique, puisqu'un montant de 90 euros figure déjà dans la partie législative du code de l'éducation à propos de la contribution de vie étudiante et de campus.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Les étudiants en situation de précarité doivent se déclarer auprès des Crous afin de disposer de repas à 1 euro. En une année, seuls 40 000 étudiants non boursiers ont bénéficié de ces repas, ce qui est très peu si on rapporte ce chiffre aux 3 millions d'étudiants. Les étudiants non boursiers doivent monter des dossiers et parfois fournir des documents – les modalités sont différentes selon les Crous. Mon sous-amendement AC23 vise à simplifier les choses en permettant à tout étudiant qui se déclare en situation de précarité de manger pour 1 euro.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Vous proposez un engagement de deux heures par semaine en contrepartie de la possibilité de manger pour 1 euro. J'estime, pour ma part, que se nourrir, manger à sa faim est un droit fondamental pour tout étudiant. Vous proposez donc qu'un droit fondamental ait une contrepartie. Je vais le dire d'une façon un peu violente, mais ce que vous proposez est du travail dissimulé, non rémunéré et au détriment des études. Les bourses perçues par les étudiants sont tellement maigres que nombre d'entre eux travaillent déjà. Je connais ainsi une étudiante qui travaille quatre heures par semaine pour le restaurant du Crous de Caen, contre une rémunération. Si on lui ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Je suis d'accord : il y a un manque cruel d'information. Je suis allée faire le tour des distributions alimentaires, et j'ai demandé aux jeunes pourquoi ils venaient faire la queue pendant des heures pour recevoir trois carottes et deux oignons – je n'exagère pas : il n'y a pas grand-chose dans les paniers, même si cela permet de tenir un peu. Ils m'ont répondu qu'ils étaient en situation précaire mais pas boursiers. Quand autant d'étudiants le disent, c'est que l'information n'est pas bien passée. Il faut trouver un moyen d'informer tout étudiant qu'il peut manger pour 1 euro s'il est en situation de précarité. Avis favorable à ce sous-amendement.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Les amendements identiques AC11, AC13 et AC17 reviennent sur un aspect central de la proposition de loi : l'universalisation du tarif de 1 euro, aujourd'hui réservé aux boursiers et aux étudiants reconnus comme précaires– or chacun sait à quel point il est difficile d'être reconnu comme tel. Le fonctionnement actuel du système des bourses ne permet pas une appréhension adéquate de la précarité étudiante, pas plus qu'il ne répond à ses causes. Dès lors, en l'absence d'une réforme d'ampleur et rapide, ce système ne peut servir de fondement à la différenciation des tarifs dont s'acquittent les étudiants pour les repas servis dans les restaurants des ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Cet amendement devrait faire l'objet d'un consensus. Il tend, en effet, à garantir que les repas proposés dans les sites de restauration et les points de vente des Crous répondent aux exigences d'une alimentation saine et respectueuse de l'environnement. Ce n'est pas parce qu'on bénéficie d'un tarif social qu'on doit avoir un repas qui n'est pas sain et équilibré, permettant de rester en bonne santé.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 01/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi, rapporteure

Fatiha Keloua Hachi Nous pourrons retravailler sur cette question, chacun de son côté, d'ici à notre journée réservée du 9 février. La pérennisation d'un dispositif d'aide aux étudiants ne peut être qu'une bonne chose, mais je déplore qu'il y ait un recul par rapport au texte que nous avions déposé. Plafonner le prix des repas à 1 euro, dans la loi, protégerait les étudiants contre les risques d'inflation et d'envolée des tarifs. Le tarif très social, s'il n'est pas fixé par la loi, pourrait demain être porté à 6 euros, par exemple, au lieu de 1 euro. De plus, l'universalisation du dispositif assurerait un égal accès à une alimentation saine et variée, sans ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 15/03/2023

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 28/02/2023

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Fatiha Keloua Hachi

En 2018, l'ancien ministre de l'Éducation nationale fixait un cap ambitieux à la réforme de la voie professionnelle, tant pour les lycées que pour les élèves, qu'il souhaitait engager dans un « parcours d'excellence ». Dans les faits, cette réforme n'a eu d'influence ni sur leur réussite, ni sur la poursuite d'études, ni sur leur insertion professionnelle. Nouveau quinquennat appelant nouvelle réforme, la majorité elle-même avoue l'inefficacité de la précédente – mais votre projet fait pour le moment l'unanimité contre lui. Nous voyons d'un mauvais œil le placement du lycée professionnel sous la double tutelle du ministre de l'Éducation nationale ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 04/04/2023

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Fatiha Keloua Hachi

Vous venez d'esquisser des pistes pour favoriser la mixité sociale dans nos établissements face à la persistance d'une ségrégation scolaire à laquelle la puissance publique n'a toujours pas trouvé de réponse satisfaisante. Nous ne pouvons pas espérer que l'école remplisse l'ensemble de ses missions républicaines, sans relever l'immense défi de la mixité sociale. Mais ce grand chantier a pris beaucoup de retard et votre prédécesseur Jean-Michel Blanquer avait malheureusement plus à cœur de favoriser l'enseignement privé que d'œuvrer à la réussite scolaire de tous. Vos annonces font écho à des dispositifs déjà expérimentés à l'échelle locale ...

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 11/04/2023

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Fatiha Keloua Hachi

Les députés d'Île-de-France reçoivent quasi quotidiennement des alertes de leurs administrés concernant les transports et le réseau de transports en commun régional. La privatisation de l'ensemble des transports d'Île-de-France n'arrangera pas les difficultés actuelles puisqu'elle disloquera le réseau francilien historique, divisant le territoire en douze lots. Au 1er janvier 2025 donc, douze entreprises privées différentes pourraient exploiter les lignes gérées aujourd'hui par la seule RATP. La privatisation risque de dégrader les conditions de travail des agents. Selon la CGT, 19 000 agents du réseau de bus de la RATP passeront d'un statut d'agent ...

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